Aucun acolyte hostile vêtu de robes ne se cachera de la justice.

Loi

Un nouveau document a été élaboré pour compléter la liste des motifs légaux de cessation des activités des organisations religieuses, dont les représentants autorisés ont été reconnus coupables de crimes contre la sécurité nationale de l’Ukraine ou d’infractions pénales. Le document suggère la nécessité d’interdire les activités du Patriarcat de Moscou de l’Église orthodoxe russe (PMORC) et de l’Église orthodoxe ukrainienne (EOU) qui lui est subordonnée par une décision de justice, compte tenu de leurs violations de l’égalité des citoyens, de leur propa-gande de la guerre, de leur participation à des actes terroristes, de leurs violations des lois et coutumes de la guerre, du génocide et de leur mercenarisme.

Après l’invasion à grande échelle de la Russie, le meurtre de milliers de citoyens ukrainiens par les occupants russes, la destruction des infrastructures, ainsi que les actes de génocide et d’écocide, il est urgent de créer des motifs juridiques d’interdiction des activités du PMORC et de l’EOU en Ukraine par le biais d’une procédure judiciaire. Cette initiative vise à faire face à la violation de l’égalité des citoyens fondée sur leur race, leur nationalité et leurs croyances religieuses, à la propagation et à la participation à la guerre du côté de l’agresseur, à l’implication dans des actes terroristes, aux violations des lois et coutumes de la guerre, au génocide et au mercenarisme.

Parmi les initiateurs du projet de loi figurent Mykyta Poturaev, président du Comité des politiques humanitaires et d’information, Yevheniya Kravchuk, vice-présidente du comité, Volodymyr Viatrovych, Mykhailo Kriachko, Mykola Kniashchuk, Iryna Konstantkevych, Oleksandr Sanchenko, Rostyslav Pavlenko, Pavlo Bakunets, Mykhailo Tsymbaliuk, Mykola Stefanchuk et d’autres députés.

Le Service de sécurité de l’Ukraine (SBU) s’est également associé à l’initiative visant à modifier la loi existante et a envoyé des propositions à Mykyta Poturaev, président du Comité des politiques humanitaires et d’information. La lettre aux parlementaires souligne que les activités de l’Église orthodoxe russe (EOR) sur le territoire de l’Ukraine visent à soutenir l’agression de la Fédération de Russie, à mettre en œuvre des politiques génocidaires et à expulser les Ukrainiens.

Le document indique que l’EOU, qui prétend ne pas être subordonnée au Patriarcat de Moscou, est en réalité une « unité structurelle de l’EOR, qui a certains droits à l’autonomie sans sa propre subjectivité canonique et est dans une relation de subordination à l’EOR ».

« L’EOR ne fait pas partie de l’État russe et ses dirigeants entretiennent des interactions étroites avec les autorités étatiques et les services spéciaux, exerçant ainsi efficacement les fonctions d’officiels de l’État dans le domaine religieux et mettant en œuvre la politique d’État de la Russie par le biais des moyens de pouvoir et d’influence dont ils disposent », souligne la note explicative du projet de loi.

Selon le SBU, le service de sécurité combat activement les activités subversives des services spéciaux russes et des éléments criminels dans l’environnement religieux de l’Ukraine. Depuis le début de l’agression à grande échelle de la Fédération de Russie contre l’Ukraine, sur la base des informations du SBU, des enquêtes préliminaires ont été ouvertes dans 65 affaires pénales visant 65 membres du clergé de l’EOU, dont 15 archevêques, certains étant des directeurs juridiques d’administrations religieuses, de centres, de monastères, etc.

« Parmi les crimes révélés figurent 20 cas de trahison, de collaborationnisme et de complicité avec le pays agresseur. De plus, les forces de l’ordre enquêtent sur 18 cas d’incitation publique à la haine religieuse, ainsi que sur la vente d’armes à feu et la diffusion de pornographie juvénile. À la suite d’opérations et d’enquêtes, 26 personnes représentant l’EOU (PM) ont été informées des soupçons pesant sur elles, et 19 autres criminels ont été condamnés », rapporte le SBU. Il est en outre souligné que personne ne pourra échapper à la justice pour les crimes commis contre l’Ukraine en tant que partisan hostile.

Dans le même temps, conformément à l’initiative du Service de sécurité de l’Ukraine, la citoyenneté ukrainienne a été retirée à 19 représentants de l’EOU détenant des passeports russes et diffusant des discours pro-Kremlin sur la guerre en Ukraine. Parmi eux se trouvent des métropolites des régions de Kyiv, Dnipropetrovsk et Odessa, ainsi que de la Crimée temporairement occupée.

Le Service de sécurité souligne qu’il opère exclusivement dans le cadre de la Constitution et de la législation en vigueur de l’Ukraine et respecte les droits de chaque citoyen à la liberté de religion et à la vision du monde.

En élaborant le projet de loi, les députés ont tenu compte du fait que le danger social de commettre des infractions pénales, des crimes contre la sécurité nationale de l’Ukraine, ainsi que des infractions pénales prévues aux articles 161, 258-258-6, 436-438, 442, 447 du Code pénal de l’Ukraine, et la capacité d’influencer les citoyens lors de rituels religieux, de culte, de rites et de cérémonies religieuses, d’enseignement religieux, qui impliquent un grand nombre de citoyens, les actions du clergé peuvent conduire à la création de foyers de tensions sociales et à l’incitation des citoyens ukrainiens à des actions illégales, en particulier dans les conditions d’une agression armée à grande échelle contre l’Ukraine.

Source: Політика / Жоден ворожий поплічник у рясі не сховається від правосуддя